LE VOL DU REMPART. Résidence de Septembre au Théâtre de Cusset
Cusset-il passé à Cusset ?
Une résidence qui commence par un jeu de mot au premières minutes de notre arrivée dans cette ville, je propose
« Dans Cusset, il y’a sait… » et Vincent me répond « oui et dans Vichy, y’a vie… ».
C’est subtil, mais ça donne le ton et c’est important pour bien comprendre avec quelle décontraction nous avons
abordé nos retrouvailles après ces petits mois d’été qui sont passés tellement vite qu’on en est déjà à l’heure d’hiver...
Crédit photo: A.Allard
On s’est mis tranquillement au travail dans ce lieu confortable qu’est le Théâtre de Cusset, tout en étant bien entouré de leur équipe présente, active et chaleureuse.
L’évènement majeur de cette période de travail est la rencontre avec notre regard extérieur : Pierre Talaron. On a discuté, il nous a
proposé des jeux d’écoute, qui enfin nous on rassemblé en tant qu’unité, en tant que groupe.
Nous avons donc, par la même occasion,bien pris conscience de l’ampleur de nos différences. On avait besoin de quelqu’un pour nous rassembler sur une énergie commune, pour nous mettre tous ensemble dans le même spectacle.
Voilà ce que Pierre a fait, il nous a aussi ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités.
Plus les jours passent, plus on a de questions, plus on veut de réponses. Et on a besoin de réponses pour solidifier nos idées et nos actes.
Crédit photo: A.Allard
Le jour de la présentation, comme d’habitude, nous n’avons pas triché, on a essayé de montrer sincèrement ce qu’on avait cherché et qui était parfois fragile. Nous ne nous sommes pas protégés derrière ce qu’on sait faire (ou croit savoir faire).
Il me plaît de donner à montrer cette honnêteté au public, à nous-même, à nos proches. Regardez, on essaye de faire un truc moyennement efficace à court terme, et si vous saviez ce que ça nous coûte en savoureuses engueulades bénéfiques !
Mais on le fait dans l’espoir qu’aux futurs représentations, on frôle d’intenses moments de virtuosité par les corps, par les sons, et par les situations.
Crédit photo: A.Allard